Le trafic ferroviaire sera fortement perturbé du lundi 28 novembre au soir jusqu’au 1er  décembre en raison d’une grève du personnel de la SNCB.

De nombreux embouteillages sont également attendus. Que se passe-t-il dans ces circonstances ? Vos travailleurs sont-ils autorisés à être absents ou en retard en raison de la grève ? L’employeur est-il tenu de leur verser un salaire?

En vertu de l’article 27, §1, 1° de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail, le travailleur peut prétendre à l’intégralité de son salaire journalier si, au moment où il se rend au travail, il est apte à travailler et si, tout en se rendant normalement au travail, il arrive au lieu de travail avec retard ou pas du tout, à condition que ce retard ou cette absence soient dus à une cause survenue sur le chemin du travail et indépendante de sa volonté.

Les travailleurs qui arrivent en retard ou ne se présentent pas sur le lieu de travail ne peuvent, en principe, pas réclamer leur salaire pour le temps non travaillé.

Après tout, la grève a été annoncée plusieurs jours à l’avance, alors le salarié est obligé de faire tout son possible pour arriver sur le lieu de travail à l’heure prévue et commencer le travail.

Même si le salarié prend toutes les mesures nécessaires, il n’est pas toujours sûr d’arriver à temps au travail. Il se peut également que le salarié ne puisse pas prendre un autre moyen de transport public, utiliser sa propre voiture ou faire du covoiturage. La situation doit donc être évaluée au cas par cas.

Si le travailleur ne veut pas perdre de salaire, il peut prendre un jour de congé, un jour de télétravail ou un jour de récupération en concertation avec l’employeur.

 

Source : article 27, § 1, 1° de la loi du 3 juillet 1978 sur les contrats de travail.

 

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